Avant de partir en voyage, souscrire une assurance est indispensable pour vous prémunir contre les imprévus. Cependant, il existe plusieurs pièges à éviter pour ne pas vous retrouver avec une couverture inadaptée ou des frais supplémentaires importants. Voici 5 écueils courants à contourner lors de la souscription d’une assurance voyage.
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Piège 1 : Ne pas vérifier les exclusions
Souvent, les voyageurs ne prennent pas le temps de lire attentivement les exclusions de leur contrat d’assurance. Pourtant, ces clauses sont importantes, car elles détaillent les situations qui ne sont pas couvertes par votre police.Par exemple, de nombreuses assurances excluent les activités sportives à risque comme l’escalade, le saut en parachute ou la plongée sous-marine.
Si vous comptez pratiquer ce type d’activités durant votre voyage, assurez-vous qu’elles sont bien incluses dans votre contrat. Certaines compagnies proposent des extensions de garantie moyennant un supplément de prime.
Les assurances standard peuvent également exclure les frais médicaux liés à des pathologies préexistantes. Si vous souffrez d’une maladie chronique, renseignez-vous sur les options disponibles pour être couvert en cas de complication.
Piège 2 : Souscrire une couverture insuffisante
Afin de réduire la prime d’assurance, certains voyageurs ont tendance à souscrire des garanties minimales. Cependant, en cas de problème grave, comme une hospitalisation à l’étranger, les plafonds de remboursement peuvent s’avérer très vite insuffisants.
Évaluez donc vos besoins avec soin en fonction de votre destination, de la durée de votre séjour et de vos activités prévues. Une assurance « toutes causes » coûte plus cher, mais vous évite des dépenses faramineuses en cas de coup dur.
Vérifiez également les plafonds de prise en charge pour chaque garantie : frais médicaux d’urgence, rapatriement sanitaire, frais d’annulation de voyage, etc. Des plafonds trop bas peuvent vous laisser avec un reliquat important à votre charge.
Piège 3 : Oublier les assurances existantes
Avant de souscrire une nouvelle assurance pour un voyage spécifique, vérifiez si vous n’êtes pas déjà couvert par d’autres polices. De nombreuses assurances comme l’assurance habitation ou encore la mutuelle d’entreprise peuvent inclure des garanties d’assistance et de rapatriement à l’étranger.
Lisez attentivement les conditions générales de vos différents contrats pour identifier les éventuelles couvertures voyage existantes. Cela vous évite une double souscription inutile. Cependant, ces assurances « par défaut » sont souvent limitées. Comparez les plafonds de remboursement et les exclusions avec ceux d’une assurance voyage spécifique pour déterminer la meilleure option.
Piège 4 : Acheter trop tard
De nombreux voyageurs attendent la dernière minute pour souscrire une assurance, par négligence ou pour réduire les coûts. Cette pratique comporte plusieurs risques. En cas d’annulation de voyage devenue nécessaire avant le départ (pour un motif couvert par le contrat), vous ne serez pas protégé puisque vous n’avez pas souscrit à l’assurance au préalable.
Souscrire tard vous empêche de bénéficier des éventuelles périodes de résiliation sans frais. La plupart des assureurs accordent une semaine ou deux pour résilier la police sans justification ni pénalité.
Certaines compagnies appliquent une franchise réduite quand l’assurance est souscrite suffisamment à l’avance, par exemple plus de 15 jours avant le départ.
Piège 5 : Ignorer les modalités de résiliation
Au retour de votre voyage, n’oubliez pas de résilier votre assurance temporaire dans les délais impartis. Si vous ne savez pas pourquoi et comment résilier un contrat d’assurance, prenez le soin de vous renseigner. La plupart des contrats prévoient une tacite reconduction si vous ne les résiliez pas à temps.
Vous devrez alors acquitter une nouvelle prime pour une durée d’un an, sans nécessairement avoir besoin d’une couverture aussi longue. Notez bien la date de fin de votre contrat initial et les modalités de résiliation décrites dans les conditions générales.
Certaines compagnies facturent des frais de résiliation en cas de dénonciation tardive. Ce montant peut s’avérer élevé sur une assurance voyage bon marché. Il est donc préférable de marquer un rappel pour éviter les mauvaises surprises à votre retour.
Enfin, souscrire une assurance voyage est un investissement judicieux qui peut vous éviter des dépenses considérables en cas d’imprévus majeurs. Pour être assuré de partir en voyage l’esprit tranquille, prenez le temps de bien comprendre les garanties et les exclusions.
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FAQ : 05 pièges à éviter lors de la souscription d’une assurance voyage
Q1 : J’ai déjà une assurance annuelle avec ma banque. Est-ce suffisant pour mes voyages ?
Les assurances annuelles incluses avec les cartes bancaires couvrent généralement les frais médicaux d’urgence et le rapatriement à l’étranger. Cependant, les plafonds de remboursement sont souvent limités (quelques milliers d’euros seulement) et certaines activités comme les sports à risque peuvent être exclues.
Pour un voyage lointain ou des activités spécifiques, il est préférable de souscrire une assurance voyage temporaire complémentaire, avec des garanties et des plafonds adaptés. Comparez attentivement les couvertures proposées par votre banque et par les assureurs dédiés.
Q2 : Comment être couvert en cas de maladie préexistante ?
La plupart des assurances voyage standards excluent la prise en charge des pathologies préexistantes connues avant la souscription. Mais, de nombreux assureurs proposent des extensions ou formules spécifiques moyennant un supplément de prime.
Pour être correctement couvert, vous devrez déclarer votre maladie au moment de la souscription et fournir un certificat médical récent. Les primes d’assurance seront alors ajustées en conséquence, et vous bénéficierez d’une couverture adaptée, y compris pour les complications liées à votre pathologie.
Q3 : J’ai oublié de résilier mon assurance voyage, que faire ?
Si vous avez dépassé la date limite de résiliation prévue dans votre contrat, celui-ci a probablement été renouvelé automatiquement pour une nouvelle période (généralement 1 an). Contactez dans les plus brefs délais votre assureur pour dénoncer cette tacite reconduction.
Certaines compagnies n’appliqueront aucun frais si vous résiliez sous 14 jours. Au-delà, des pénalités pourront être réclamées, souvent un pourcentage de la prime annuelle. Dans tous les cas, une résiliation rapide vous évite de payer inutilement une couverture dont vous n’avez plus besoin.